Nokturn Bela, l'historienne.
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le 06/09/2022 à 17:41 Citer ce message
Nom : Bela
Prénom : Nokturn
Age : née en l’an 1223 de l’ère I V - 25 ans
Sexe : Féminin
Hobbies :
• Dormir
• Manger
• Lire
Situation : Citoyenne Célibataire
Origine : Royaume d’Okurial
Incarnée par Mylusie.
Description physique :
Je suis une jeune fille considérée comme une adulte depuis bien longtemps de par mon âge. Mes cheveux blancs me donnent des aires de fantôme qui est accentué par ma pâleur morbide. Mes yeux bleu foncé contraste avec le reste de mon corps me donnant enfin un peu d’intensité. Celui-ci s’accompagne de mes lèvres rouge couleur sang. Mon corps est grand et svelte. Mes formes sont respectables sans être en abondance ou encore inexistante. Je porte toujours un corset de trois couleurs possibles : Rouge, noir ou blanc. Je ne porte pas d’autres couleurs concernant mes vêtements. Pourquoi me diriez-vous ? Car je ne trouve aucun intérêt aux autres. Je porte toujours sur moi ma petite sacoche en bandoulière. Celle-ci est remplie de multiples papiers différents. Ceux-ci représentent des études ou encore des plans de diverses choses. Par ailleurs, un nécessaire d’écriture y est rangé tout comme un petit carnet pour pouvoir noter ces impressions. De temps en temps, on peut y trouver un livre très bien emballé afin qu’il ne puisse jamais ou grand jamais s’abimer. Je me cache souvent sous ma cape, mes cheveux attirant un peu trop les autres a mon gout.
Description psychique :
Je suis ce qu’on appelle un rat de bibliothèque. J’adore me tenir parmi des milliers de livres a vagabonder dans les mondes oniriques et imaginaires des auteurs. Néanmoins, j’aime aussi apprendre de nouvelles choses et je ne peux qu’aimer les livres qui ne sont que des encyclopédies de la vie en règle générale. Je suis spécialisée dans l’histoire du monde. Je ne suis que très peu sociable en règle générale mais je fais de mon mieux pour être polie. Il est évident que les personnes en plus des livres transportent l’histoire de ce monde et que par conséquent, si je veux pouvoir rédiger les mémoires du monde, je dois m’entendre avec l’espèce humaine. Néanmoins, il est vrai que j’ai moins de mal a gérer les livres. Je trouve l’humain compliqué à comprendre. Cela serait vraiment pratique si chaque humain avait un livre le décrivant lui et sa façon de penser. Mais cela n’existe pas. Bref, sinon j’adore dormir pour m’évader dans mon imagination afin d’être la personne que je veux. Cela dépend des nuits mais il m’arrive de devenir un chat ou encore une lionne car en réalité en tant qu’être humain, j’ai la vie dont j’ai toujours rêve. Sinon de base, je suis quelqu’un de peu bavarde mais de gentille, je dirais. Je veux juste pouvoir faire mon travail tranquillement.
Histoire :
Je suis née dans le royaume d’Okuria. J’ai appris petite que ce royaume avait été fondé par un érudit d’Historia, il y a bien longtemps. J’ai toujours rêvé d’être comme le premier roi. C’est pour cela que je me suis dirigé vers l’érudition et plus particulière l’histoire. Le rapport avec l’histoire ? C’est justement que j’ai découvert l’histoire de cet empereur dans un livre et je me suis dit que j’aimerais écrire ce genre de livre afin de rendre honneur aux grands de ce monde en relatant leurs succès et leurs erreurs.
Mes parents ne se sont jamais opposés à mon choix même si eux rêvaient que je reprenne la suite de leur petit commerce. Ils sont tisserands. C’est-à-dire qu’ils confectionnent de multiples tissus en laine et autres matériaux. Bref, ce n’est pas quelque chose qui m’intéressait même si de temps a autres je relate des histoires sous forme de fresque avec le tissu. J’avais compris que la laine s’abimait moins que le papier mais c’était tellement plus long que je ne le faisais que pour relater des grandes guerres épiques.
Ma jeunesse fut des plus normales. J’allais à l’école sans me faire d’ami mais cela ne me dérangeait pas. J’avalais les livres tandis que mes compères avalaient le sable a la récréation. Les maitres d’école pensèrent au départ que j’avais un problème mental pour ne pas aller dehors essayer et essayer de jouer au chevalier et à la princesse... On me fit alors passer des espèces de test pour vérifier que je n’étais une débile profonde ou que je n’avais pas une case en moins. Vous vous doutez qu’ils n’ont rien trouvé, puisque j’ai un cerveau bien constitué.
Ainsi j’étais devenu un peu l’étrangeté de la classe, jusqu’à ce qu’un érudit qui était venu nous présenter son travail me trouve dans la classe seule à écrire une histoire sur un grand chef de guerre dont j’avais lu une histoire illustrée peu de temps avant. Je faisais un petit résumé du livre pour me souvenir de ce chef de guerre qui avait accompli quelques miracles. Le vieil homme s’était assis à mes côtés dans le plus grand des silences. Il m’avait laissé finir avant de me demander ce que je faisais là. Je l’avais regardé comme si sa question était idiote mais avait finit par lui répondre de façon très indifférente :
- Je réécris l’histoire des grands de façon simple et plus rapide. Pour que tous puissent comprendre.
Il acquiesça alors en se demandant pour une jeune fille de son âge ne jouait pas plutôt dehors au lieu d’écrire tel une adulte dans un endroit isolé. Il se mit à lire le résumé qui était très brouillon et rempli de rature. Néanmoins, si on omettait ce détail, il s’agissait là d’un travail d’une grande clarté et d’une grande intelligence. J’étais, je me souviens plus qu’agacer de le voir la à lire mon écrit tout en me jugeant du regard. Les adultes passaient leur temps à me juger et j’en avais un peu marre. La petite fille que j’étais n’aimait pas et n’avait aucune confiance en ces grands bipèdes qui se disaient plus instruit qu’elle par la simple justification de leur âge. Le vieux monsieur habillé de blanc prit alors la parole une fois de plus :
- Dit moi mademoiselle que souhaites tu faire plus tard ?
Qu’est-ce que j’en savais moi ? J’hochais les épaules en me disant qu’en plus d’être vieux, cet humain était bête. Comment une jeune fille de dix ans pouvait savoir ce qu’elle voudrait faire pour le restant de sa vie ? Je ne savais pas mais ce jour-là ma non-réponse changea m’indiqua le chemin que j’allais prendre et ne jamais dévié de ma vie.
En rentrant chez moi, des jours plus tard, je reconnu ce vieux monsieur chez moi. Je l’ignorai comme si c’était la plus normale des choses mais évidemment, mes parents mécontents me firent lui dirent bonjour. Je m’efforçais et faisait semblant a la maison d’être une jeune fille normale. Ainsi mes parents ne savaient gère qu’en réalité j’étais une espèce d’ermite. Depuis le jour, ou ils me firent passer les tests pour voir si j’étais débile, mes parents s’inquiétaient constamment pour moi et mon avenir. Ainsi pour leur éviter, toutes ces futilités, je faisais semblant. C’était épuisant mais leur sourire en valait le prix. Je m’efforçais de sourire alors que je détestais cela. Je faisais des demandes d’achats pour des objets futiles et sans intérêt mais qui pour une petite fille de mon âge était la base. Ces objets étaient tous stocké sous mon lit contrairement a mes livres qui eux étaient davantage mis en avant.
Revenons à nos moutons, le vieil homme était ici et ce n’était certainement pas juste pour dire bonjour. Ainsi que voulait-il ? Et bien la réponse me fut vite donnée alors que mes parents, les yeux brillant de fierté m’annoncèrent que ce vieux chnoque voulait me prendre comme disciple afin que je devienne une érudite. Je me mis à fixer le papi en me demandant ce qu’il me voulait et s’il avait embobiné mes parents tel un charlatan.
Celui-ci vint alors m’expliquer ce qui allait m’attendre et les devoirs qui me seront incombé. Je cru alors rêver car ces mots étaient dignes d’un conte de fée pour enfants. Mais je compris que ceux-ci étaient vrai quand il m’emmena chez lui et plus précisément dans sa grande bibliothèque !
Je n’avais plus d’école et je vivais chez le monsieur dorénavant. Il était et sera celui qui m’apprendra de nombreuses choses. Je ne connus jamais son véritable nom mais je l’appelais vieux monsieur et cela lui convenait. Il m’apprit a vivre et a discuter comme je voulais. Celui-ci m’éduqua sur bon nombre de sujet. Il était le héros de mes rêves m’ayant sortie de l’endroit dessuée qu’était l’école. Il me laissait lire quand je voulais malgré certaines règles sur le sommeil et sur l’alimentation que je suivais sans me plaindre.
Il était de bonnes compagnies et je grandis en le prenant comme exemple. Il m’apprit à découvrir la vérité dans les livres mais également dans les mots. Le vieux monsieur m’emmena dans certaines villes afin que j’en contemple l’histoire passé, présente et celle futur. Je compris alors que mon travail était d’une importance capitale car si je relatais l’histoire des personnes et du monde qu’elle soit passé, présente ou futur, cela servirait d’exemple a d’autres qui s’en inspireraient pour choisir leur chemin.
Alors que je fus une érudite accomplie très jeune grâce au vieux monsieur, celui-ci mourra de vieillesse. J’héritais de sa maison en centre-ville que je revendis par la suite dans l’espoir d’oublier la douleur de son absence. Je ne me rendis compte de son importance dans ma vie que lorsqu’il disparut de celle-ci. Je ne savais pas bien comment j’avais pu autant m’attacher à un être humain alors que je les pensais autant futile que passionnant. Les humains me passionnaient par leur raisonnement des plus illogiques qu’ils avaient concernant leur vie.
Ainsi a sa mort, mes parents encore en vie me recueillirent a nouveau chez eux mais cela ne fut que de courtes durées le temps pour moi de trouver un nouveau logement. Mes géniteurs n’étaient plus que des étrangers bien trop affectueux à mon gout, selon moi. J’avais vécu longuement avec le vieux monsieur pour les avoir quasiment oubliés. Néanmoins, je savais leur être reconnaissante pour ce qu’ils avaient fait pour moi. Je m’efforçais de faire semblant de les aimer car je crois bien que ce sentiment en moi n’était réservé qu’a deux uniques choses : Le vieux monsieur et l’histoire.
Une fois installé dans mon nouveau logis, il me fallut trouver un moyen de subvenir à mes besoins. Certes mes livres avaient un certain succès mais ils étaient bien trop long à écrire. C’était long de trouver la vérité parmi les légendes et mythes ou encore rumeurs qui circulaient sur les multiples histoires existantes. Alors, je réfléchis a ce que je pouvais faire de mes compétences. Certes j’avais beaucoup de connaissances mais je ne les avais que peu appliqué. C’est alors que je me rendis compte que même si je n’écrivais pas l’histoire de ce monde, je pouvais toujours écrire l’histoire de mon monde. C’est ainsi que je commençai à écrire des livres d’univers imaginaire afin de subvenir a mes besoins tout en continuant mes travaux de recherches. Car après tout, j’étais un érudit de l’histoire avant tout.
Voilà, ou tout commence... mon objectif est de trouver un moyen d’accéder à la grande bibliothèque d’historia mais également de prendre contact avec l’ordre du savoir appelé maintenant ordre de la lumière. Je souhaite a tout prix pouvoir faire partie d’une groupe d’archéologue afin de découvrir l’histoire passé des terres de ce monde. Il n’y a rien de plus amusant que l’histoire du passé enfin, c’est ce que je préférais ! Et par-dessus tout, je souhaite que mon royaume devienne une grande place du savoir faisant de l’ombre au monopole que détient Historia a ce sujet. Il est injuste qu’ils soient les seuls à en savoir autant.
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